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Libération
Reportage

Journée éclair dans les oasis

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publié le 17 février 1995 à 1h02

reportage

brigitte estrade

Journée éclair dans les oasis Départ 7h, retour 22h35. En quinze heures, Nouvelle Liberté propose une escapade dans le désert. Au programme oasis, cascades, montagnes, et une visite de musée en prime. Juste le temps de se rendre compte du dépaysement. Ambiance Sahara express. - 4h30, le réveil sonne. Douche au radar, penser aux lunettes de soleil, tour de clé. Rien dans les poches, rien dans les mains. Le rendez-vous pour «la journée dans le Sud tunisien» organisée par Nouvelle Liberté à l'occasion de la Saint-Valentin (1) est fixé à 6 heures à Orly. Quand le taxi arrive porte N, pas de cigarettes, pas de café: l'aéroport dort encore. Juste 160 personnes qui font la queue au comptoir. Beaucoup de couples d'amoureux invités par Nouvelle Liberté et des tourtereaux payants. Des jeunes, des moins jeunes et des plus vieux. «On ne bâille pas», a prévenu l'accompagnatrice. Du coup, il y a ceux qui roucoulent et ceux qui chuchotent côte à côte. Ceux qui sont venus tout seuls en amoureux du désert et ne disent rien, et les petits groupes de copains qui rigolent. Deux heures et demie plus tard, voilà tout le monde sur le tarmac de l'aéroport de Tozeur ou le MD89 s'est posé entre deux gros Boeing irakiens, cloués au sol depuis la guerre du Golfe. Une trentaine de 4x4 attendent la petite troupe qui s'ébranle sous le soleil et passe les faubourgs de Tozeur dans un nuage de sable. Direction Chebika: «Petite oasis de montagne dans une gorge encaissée et poste de