Un lit à barreaux, une commode, une table à langer, voilà pour bébé.
Un lit en 90, une petite table et une chaise, voilà pour l'enfant. Deux bureaux et des lits superposés et les juniors sont servis. Le tout en laqué blanc ou en pin naturel. La chambre d'enfants demeure aujourd'hui un univers très standardisé, qui intéresse peu les fabricants et les distributeurs de meubles. La preuve: il n'existe aucune source chiffrée sur ce marché, jugé trop étroit et trop limité dans le temps.
Analyse partagée par beaucoup: les parents n'ont pas envie de dépenser trop dans ce type de mobilier. Comme l'explique Denis Hacq, le PDG de Vibel: «Les gens qui achètent aujourd'hui un appartement ou une maison investissent tous désormais dans des cuisines intégrées. Parce qu'ils savent qu'ils en ont pour vingt ou trente ans. Une chambre d'enfants dure sept, huit, dix ans tout au plus. Alors ils préfèrent aller acheter un lit bas de gamme dans un supermarché.» Du cousu main à prix fort Cet ancien élève d'une école de commerce a créé en 1978, avec un de ses pairs, une PME pour commercialiser un premier produit, un ensemble de jardin pour poupées de chiffon. Encouragés par la demande du public, les associés se tournent progressivement vers le mobilier d'enfants puis la chambre intégrée. «La chambre est un endroit où l'enfant se consacre à de multiples activités: dormir, jouer, recevoir ses copains, faire ses devoirs. Nous proposons des ensembles avec lits qui servent de banquettes, des étagères modul