Menu
Libération

Tourisme. Nouvelles gauloiseries au parc Astérix

Article réservé aux abonnés
publié le 15 mars 1995 à 2h06

TOURISME. Nouvelles gauloiseries au parc Astérix

Fort d'une fréquentation en hausse de 32%, le parc Astérix, dans l'Oise, s'offre de nouvelles attractions. Menhirs flottants et monstre à sept têtes seront prêts pour le 8 avril.

Eurodisney, rebaptisé depuis peu Disneyland Paris, joue sur la culture supermarché des petits et le porte-monnaie des parents. Le parc Astérix se revendique du théâtre de rue et de la tradition foraine. Il plaît aux petits tout en laissant en paix la bourse des grands. D'où son succès tardif, mais indéniable. Pour la première fois l'an passé, avec 1.554 millions de visiteurs, (+32% sur 1993) le parc, situé au coeur de la forêt d'Ermenonville, dans l'Oise, atteint l'équilibre financier. De quoi faire peur à Mickey (-16% de visiteurs en 1994). Pour Olivier de Bosredon, président d'Astérix, la réussite du parc tient aussi au fait qu'après une série de créations rapprochées, «la clientèle des parcs de loisirs est maintenant à peu près calée. Entre Disneyland, le Futuroscope de Poitiers, la Cité des sciences de La Villette qui fait aussi des animations et Astérix, les gens savent bien maintenant ce qu'ils vont trouver.»

Astérix a donc créé de nouvelles attractions pour sa réouverture le 8 avril. Un menhir express embarquera sur les flots les visiteurs à la découverte d'une cité lacustre. Une revue de music-hall, les Stars de l'empire, met en scène Crassus Mégalus (alias Berlusconi), propriétaire mégalo de la plus grande chaîne d'arènes romaines, barré dans so