Nantes,
correspondance Une mystérieuse collection de dix-huit têtes de cire attribuées à des criminels et condamnés (certains injustement) ayant défrayé la chronique au début du siècle est proposée aux enchères à Fontenay-le-Comte (Vendée). Parmi ces pièces, les effigies présumées de Landru, du capitaine Dreyfus et de Guillaume Seznec.
L'origine de cette collection est obscure. Selon le vendeur, qui souhaite garder l'anonymat, ces dix-huit têtes auraient été réalisées par un ouvrier du musée Grévin, d'après leur modèle vivant après une tournée des prisons et pénitenciers français aux alentours des années 1910 et 1920. Des mesures anthropométriques auraient été prises sur place, avec des notations concernant le grain de la peau, la couleur des cheveux et des yeux. L'ensemble aurait été présenté «en situation» dans des scènes en costume, exhibé comme attraction foraine itinérante dans un wagon, voyageant de gare en gare, en France et peut-être en Europe. Mais l'identité de l'auteur de cette galerie de condamnés s'est perdue. Aucune signature ou marque d'identification ne figure sur ces têtes creuses, en cire. Tous les documents attestant de l'origine de cet ensemble ont été perdus lors du dépôt chez le garde-meuble, il y a quelque vingt-cinq ans.
Dans un buffet Louis XIV «J'ai déniché l'ensemble chez ce garde-meuble, en venant estimer du mobilier, confie Franck Thélot, le commissaire-priseur de la vente. Les têtes avaient été remisées sur les étagères d'un buffet Louis XIV. Elle