L'université de Nantes invente le référendum étudiant
Nantes, correspondance Les étudiants nantais votaient par référendum mardi et hier pour savoir s'ils étaient favorables à l'introduction de parkings payants sur leur campus, dans le but de réduire le tarif de l'abonnement mensuel aux transports en commun. L'initiative de ce référendum étudiant qui constitue une première en France émane des étudiants écologistes, qui s'inspirent du modèle helvétique et d'une expérience de vote sur le même thème à l'université de Sarrebruck (Allemagne). Intéressé par cette expérience, le conseil d'administration de l'université de Nantes a ouvert une ligne de crédit de 20.000 francs sur le Fonds d'amélioration de la vie étudiante, pour imprimer bulletins, professions de foi et tracts des organisations et syndicats qui tous -hormis l'Unef - sont favorables au scrutin. Si la réponse attendue est binaire et laconique, la question est longuette: «Accepteriez-vous que les parkings des campus du Tertre et de la Lombarderie (autour des facs de sciences, droit et lettres) soient dorénavant payants, les fonds collectés étant destinés à faire baisser le prix de la carte de transports en commun pour tous les étudiants?» Organisateurs, les étudiants écolos prônent le oui à la question pour privilégier les transports collectifs. La politique «tout-auto» a transformé la zone centrale des bâtiments de leur fac en vaste aire de stationnement qui a peu à envier aux parkings des supermarchés. «On empile des é