Education. Le conseil général a payé pour moitié la construction de cette université privée.
La Vendée a sa fac bien-pensante Travail et discipline sont les dogmes de l’institut créé par Villiers.
La Roche-sur-Yon, envoyé spécial Gentils, bien mis, les étudiants de l’Ices, l’Institut catholique d’enseignement supérieur de la Roche-sur-Yon, ont l’air aussi posé que leurs cartables sagement alignés le long des murs du grand hall d’entrée, sous l’oeil d’un Jésus extatique, en pied et en bronze. «Ecole universitaire», l’Ices prépare aux Deug de biologie, maths, droit, langues, lettres et histoire, formations reconnues par l’Education nationale, toutes prolongées jusqu’à la licence dès la rentrée prochaine. Préparant à des diplômes d’Etat, cette fac privée, très largement financée par le conseil général de Vendée, illustre la tendance de certaines collectivités locales à créer des établissements universitaires parallèles au secteur public, privilégiant les études vite rentables et bénéficiant d’investissements plus importants, tant des collectivités que des familles des étudiants. En résumé, la Roche-sur-Yon a une fac Villiers comme les Hauts-de-Seine auront, à Courbevoie, une fac Pasqua.
Piano, plantes vertes, billard américain, terrain de volley, tout est ici très net. Les panneaux d’affichage n’épinglent qu’emplois du temps, résultats du tournoi interne de billard, soirées costumées, pélerinages à Lourdes ou Chartres. Les photos du concours ouvert aux membres de l’école ne présen