Les travailleurs occasionnels devront fournir plus de justificatifs.
Intermittents du chômage au rapport Près de 500.000 chômeurs indemnisés déclarent chaque mois une période de travail aux Assedic. Le nombre des intermittents du chômage a doublé en deux ans. Et le nombre de dérapages dans le paiement des indemnités de ces travailleurs occasionnels augmente aussi, dixit l'Unedic. C'est, en tout cas, l'argument invoqué par le numéro deux de la maison, Jean-Pierre Revoil, pour justifier la refonte du système de paiement des allocations dues aux personnes dites en activité réduite. D'ici juillet, elles ne pourront plus se contenter d'indiquer, sur leur carte d'actualisation mensuelle, les jours travaillés dans le mois et la somme brute perçue pendant la période mais devront fournir des justificatifs: attestations d'employeurs, photocopies des bulletins de salaire... Ce n'est qu'à réception de ces documents que les Assedic déclencheront le versement de l'allocation. «Le nouveau dispositif vise à réduire les erreurs de paiement, de plus en plus fréquentes , compte tenu du volume de dossiers à traiter», précise Jean-Pierre Revoil. Les indus (sommes versées puis réclamées aux chômeurs au vu de leurs justificatifs de travail) atteignent 500.000 francs par mois. «Ce procédé est très pénalisant, les chômeurs n'ayant pas le portefeuille assez plein pour pouvoir rembourser facilement des trop-perçus», déclare l'intéressé. Selon l'Unedic, les sanctions prévues pour éviter les fausses déc