Transports. La ligne Paris-Bordeaux sera demain officiellement
ouverte à la concurrence, avec le lancement des quatre premiers vols quotidiens d'Air Liberté au départ d'Orly Sud. TAT, qui a également obtenu le 6 mai dernier le feu vert du Conseil supérieur de l'aviation marchande, n'a pas encore précisé la date de lancement de sa ligne. Après Nice, desservie par AOM, Toulouse desservie par Air Liberté et Marseille (AOM), c'est la quatrième ligne sur laquelle Air Inter se voit contraint de céder du terrain. Et plus que prévu, puisque à terme les trois plus grosses lignes, Paris-Nice (2,9 millions de passagers), Paris-Marseille (2,3 millions) et Paris-Toulouse (2,1 millions), seront desservies par deux concurrents et non un comme prévu. TAT ayant finalement obtenu des droits d'exploitation sur toutes.
C'est sur un Airbus affrété que les premiers passagers d'Air Liberté sableront demain le champagne. Avec un tarif de lancement de 3 mois qui va de 490F l'aller-retour économique (superliberté) à 1.200F en classe affaires (contre 450F vols grand bleu à 1.760F les tarifs équivalents sur Air Inter, avec des coups de pouce ponctuels le mercredi à 200F l'aller sur certains vols). Les quatre vols quotidiens d'Air Liberté seront ensuite assurés sur des MD-83 de 174 places. Et comme on a rien sans rien, vu la petite taille de sa flotte, Lofti Belhassine, le PDG d'Air Liberté, a dû ramener à deux ses quatre vols quotidiens sur Londres pour assurer ses quatre nouveaux Paris-Bordeaux qui s'aj