Menu
Libération
Reportage

Center Parcs, coincer la bulle sous cloche. Le club ne désemplit pas avec son univers tropical qui ne vaut qu'un week-end.

Article réservé aux abonnés
publié le 2 décembre 1995 à 11h35

Après le Club Med, après «l'Autre Club» (Aquarius, la copie bon

marché et plus familiale), Center Parcs est une formule du troisième type. Au début, l'éden des vacances se vendait «tout compris», aujourd'hui il se calcule en forfait de base avec toute une série de tentations payantes. Week-ends, longs week-ends de milieu de semaine: Center Parcs, pionnier des courts séjours en club, est une affaire qui tourne. A part une dizaine de cottages laissés à l'abandon le long de la palissade du chantier qui délimite l'extension du site et où l'on détermine l'ancienneté des derniers visiteurs aux numéros des couvertures de l'Express qui traînent sur les tables, 100% des hébergements sont loués en Sologne. Un score de plein milieu de novembre, qui ferait pâlir bon nombre de concurrents. Moyenne d'occupation sur l'année: autour de 94%.

Une fois franchie la barrière du camp, son véhicule dûment badgé et déposé à la case parking, une voix standard réceptionne le visiteur pour lui donner les règles du jeu. L'Eden vert, c'est à pied ou à vélo. On y fait son lit avec des draps fournis. Et on le quitte proprement, draps pliés, à la sortie. N'y entre pas qui veut. Tout invité doit être déclaré (50 F ou 25 F). L'accueil est froid, mais la «bulle» chaude. Posés dans le soir comme un étrange vaisseau urbain illuminé au milieu des marais, les 5.000 m2 de verrière du Paradis aquatique tropical, l'attraction majeure du parc, crachent dans la nuit solognote leurs vapeurs de Jacuzzi. Des rires d'huma