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Séjours linguistiques sans les pièges. Conseils pour s'y retrouver dans les organismes et leurs formules.

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publié le 27 mars 1996 à 2h13

Comment éviter les pièges du séjour linguistique avant d'envoyer sa

progéniture déjouer ceux de la langue? Entre le «petit» parti se perfectionner en anglais alors qu'il ne sait toujours pas s'habiller tout seul, l'adolescente de quinze ans qui plaque sa famille d'accueil le soir de son arrivée pour sortir avec ses copines, ou celui ou celle qui s'endort en pleurant papa-maman jusqu'au rapatriement d'urgence, les histoires (vraies) pullulent sur les problèmes d'adaptation rencontrés à l'arrivée. Première constatation: à côté des organismes sérieux, qui peaufinent leurs séjours pour mieux répondre à la diversité des demandes, il reste toujours bon nombre des amateurs prêts à tirer profit du désir des parents de voir leurs enfants réussir. Quitte à fonctionner dans l'illégalité la plus totale. En février 1995, une enquête de l'Union nationale des organismes de séjours linguistiques (Unosel), le principal syndicat professionnel du secteur, révélait que 54% des 314 organismes qu'elle avait interrogés n'étaient pas en règle.

En effet, selon la loi de 1992 et ses décrets d'application de juin 1994, pour vendre des séjours linguistiques, il faut avoir, soit une licence d'agence de voyages, soit un agrément du ministère du Tourisme lorsque l'on travaille dans le secteur associatif. Aujourd'hui, les choses semblent rentrer dans l'ordre, «mais il faut toujours se méfier, explique Roger Akoka, président de l'Unosel, le système du "pas vu pas pris fait que l'on a du mal à connaître les f