Menu
Libération

Jouer, c’est plus pour de rire

Article réservé aux abonnés
Lui, OS. Elle, aux fourneaux. Tendances du Salon du jouet.
publié le 28 janvier 1997 à 15h17

Le jouet 97, c’est la vraie vie, celle du labeur et du fait divers.

Les bambins veulent des jouets, des bonbons ou des bijoux en plastique? Qu'ils se les fabriquent eux-mêmes. Ils sont scotché devant le 20 heures? Ils ne leur reste plus qu'à revivre les faits divers.

Les mastodontes Hasbro et Mattel, le japonais Tyco ou le jurassien Smoby ont mis les gamins au travail. Au Salon du jouet qui a fermé ses portes hier soir, les démonstrateurs des stands sont devenus des techniciens. Pas toujours simple de fabriquer soi-même sa voiture. Avec le Fun métal de Smoby, on fait chauffer des billes de métal jusqu'à l'état liquide, avant de les couler dans un moule. C'est comme sur les chaînes Renault de Flins, mais, à la place de la tôle zinguée, les apprentis OS utilisent du zamac, un alliage ultraléger. Au bout de dix minutes, il suffit de démouler pour fixer le mini-bolide sur un châssis. Dans l'hypothèse où le petit d'homme aurait une sensibilité débordante du cadre rigido-virilisant de la bagnole, il peut, de la même façon, créer de petits bijoux. Activité plutôt prévue en fait pour les filles. Elles manipulent du plastique, en créant des broches et des bagues dans une drôle de Cocotte-Minute baptisée Smoby Activity. Évidemment, les couleurs des objets ainsi réalisés oscillent entre le vert laitue et le rouge tagada, incitant les demoiselles à faire quelques goûters gore avec les copines. Une tentation que semblent parfaitement comprendre quelques fabricants comme les géants Hasb