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Libération

Téléphone portable, adieu remises. Vendus à prix réel dans un an, les GSM devront conquérir de nouveaux marchés.

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publié le 17 avril 1997 à 0h48

Un portable gratuit, ou presque, ça ne pouvait pas durer toujours.

L'été prochain, le prix des GSM (Global system mobil) pourrait augmenter de 1 000 F. Une fois les 2,5 millions d'abonnés aguichés, la remise accordée par les opérateurs est condamnée à disparaître. Une étape a déjà été franchie le 1er avril dernier. Jusqu'alors, tout acheteur bénéficiait systématiquement d'une remise de 1 500 F, à condition de souscrire un abonnement. Résultat: plusieurs modèles finissaient par être tout simplement gratuits puisque leur prix initial ne dépassait pas le montant de la ristourne. Braderie, c'est fini. Depuis le début du mois, cette prime de bienvenue a baissé de 500 F. «Et ce n'est pas fini», explique Jacques Combet, directeur du marketing d'Alcatel, l'un des rares fabricants français. C'est qu'à force de voir leur matériel bradé, les Ericsson, Motorola, Alcatel et autres Nokia commençaient à l'avoir saumâtre. Les clients allaient au moins cher, se souciant peu des caractéristiques techniques offertes par telle ou telle marque. Les téléphones les plus vendus étaient souvent d'anciens modèles bradés et obsolètes alors que les nouveautés avaient du mal à s'imposer. Aujourd'hui, tous se réjouissent donc de la disparition annoncée de la subvention. Pour éviter des émeutes dans les points de vente, l'opération doit se dérouler étape par étape. Une nouvelle baisse de 500 F devrait entrer en vigueur à la fin de cette année et une dernière en juin 1998. Du coup, les prix vont faire la