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Libération

La Yamaha SR125 sort de l'ombreCe modèle de ville tient le haut du pavé de la moto boulot.

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publié le 21 avril 1997 à 0h06

Indéboulonnable. Rien n'y fait, et surtout pas les nouveautés

lancées à tour de bras. Malgré ses vingt ans au compteur, la Yamaha SR 125 est revenue dans le peloton de tête des ventes de cette cylindrée. Les dernières nées de la saison, les Honda Rebelle et NSR, et la Yamaha TDR pourraient s'en apercevoir à leurs dépens. Pourtant, en deux décennies, les motos ont fait des progrès. Aujourd'hui, les moteurs sont plus performants, les freins plus mordants et surtout, le look de ces petits engins s'est affirmé, copiant le style custom des Harley-Davidson (Honda Rebelle et NSR) ou celui, plus baroudeur, des bécanes du Paris-Dakar (Yamaha TDR). Mais de tout ça, les clients n'ont cure. Surtout les nouveaux motards, ceux qui se sont mis à la 125 le 1er juillet dernier, lorsqu'ils ont été autorisés à conduire une deux roues avec un simple permis auto. De leur engin, ces motards n'attendent qu'une chose: qu'il démarre tous les matins pour les emmener au boulot. Et c'est précisément le cahier des charges de la SR. «C'est un chameau indestructible, j'en ai vu qui affichaient 100 000 km au compteur», commente Philippe Lebot, directeur d'une concession parisienne. Résurrection. Une consommation épatante (3,3l aux 100 km), un confort honnête, un couple à bas régime honorable et un prix plancher (16 900 F), sont autant d'arguments en sa faveur. Peu importent donc son look un peu ringard et sa vitesse de pointe qui lui interdit toute escapade sur autoroute. La SR s'adresse aux novices qui