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Libération

Skoda Octavia, pas chère mais rare. Elle n'est disponible qu'à 3000 exemplaires.

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publié le 13 mai 1997 à 2h57

C'est la première réussite des usines Skoda depuis une bonne

quarantaine d'années. Prix canons, châssis équilibré, moteurs généreux, équipements en pagaille, que demander de plus à l'Octavia qui débarque cette semaine dans les 200 concessions françaises? La possibilité de l'acheter. Car la nouvelle Skoda, c'est l'arlésienne de l'année. Seulement 3 000 exemplaires seront livrés à la filiale française. Autant que l'arrivage annuel de Porsche, et si les très riches amateurs de l'allemande sont suffisamment clairsemés pour ne pas faire la queue, ceux de la tchèque, eux, sont potentiellement beaucoup trop nombreux pour un arrivage si petit.

Les divers organes de qualité qui la composent, l'Octavia les doit à un supermarché, celui du groupe VAG (Volkswagen, Audi, Seat), qui a racheté le petit tchèque en 1991. Dans cette banque d'organes, les concepteurs de la voiture ont choisi le meilleur. Le châssis est celui de l'Audi A3, qui doit également se retrouver sur la future Golf VW dans quelques mois. Parfaitement stable, malgré un léger roulis, il accroche le pavé en toutes circonstances. Les moteurs? Trois blocs VW qui ont largement fait leurs preuves sur tous les modèles du groupe. La coque, seule exclusivité, n'a pas une ligne follement engageante. Mais elle est homogène et rompt enfin avec l'esprit Trabant qui animait les précédentes réalisations Skoda. Reste les qualités de finition et d'assemblage, exercice redoutable où la marque tchèque a toujours récolté un zéro pointé. C'es