Menu
Libération

La voiture de luxe s'offre un look pépère. Contre toute attente, les ventes de breaks n'ont pas pâti du succès des monospaces.

Article réservé aux abonnés
publié le 23 juin 1997 à 4h53

Les breaks l'ont emporté sur les monospaces. Les pronostics ne leur

étaient pas vraiment favorables mais le résultat est sans appel: + 15,6% d'augmentation des ventes en 1996 pour les voitures à rallonge alors que les monocorps se contentent d'un timide + 7%. Et encore, cette dernière hausse n'aurait pas été possible sans le carton de la Renault Scénic, lancée à l'automne dernier. «Ce n'est qu'un début, explique Dominique Poinart, responsable des études de Mercedes-Benz. Cette année nous prévoyons une augmentation de 20% des ventes de breaks». Du coup, toutes les gammes et toutes les marques rajoutent du volume à leurs autos, d'autant que le surcoût n'est pas énorme, les plates-formes mécaniques d'une berline et d'un break étant strictement identiques. Il y a quelques années, la version break n'apparaissait qu'à la fin de la carrière d'une berline. Aujourd'hui, il suffit de quelques mois. La nouvelle Passat Volkswagen apparue fin 96, se voit déjà coiffée d'un volumineux postérieur.

Economiques. Les prestations affichées par les petits breaks: un volume maximum pour un prix minimum. Leurs propriétaires les achètent en connaissance de cause. Certains d'entre eux coûtent 20 000 F de moins qu'un monospace, Renault Scénic compris, tout en permettant d'emporter un maximum de bagages. Ce sont des familiales par excellence et 75% de leurs conducteurs ont au moins deux enfants.

Du côté des grosses mécaniques onéreuses, il en va tout autrement. Les frères ennemis Mercedes et BMW propose