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Libération

Seat Arosa, une petite pas très rigolote. Concurrente de la Twingo et de la Ford Ka, elle manque de fantaisie mais est suréquipée.

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publié le 4 juillet 1997 à 6h32

Chic, une concurrente de la Renault Twingo et de la Ford Ka. Las, la

Seat Arosa, qui débarque ces temps-ci chez les concessionnaires, n'a pas l'exceptionnelle habitabilité arrière de la Twingo, ni le grain de folie de la Ka. L'espagnole n'a que la taille en commun avec ses deux copines: trois petits mètres cinquante d'un pare-chocs à l'autre. Entre ces deux appendices, ses galbes sont plutôt communs. Pas vraiment ratés, mais terriblement pâlots, plus proches du dessin au cordeau de la Fiat Cinquecento que du burlesque de la Ford Ka. Une négation du design d'autant plus étonnante que ce segment des toutes petites permet toutes les fantaisies. En témoignent la Fiat 500 des années 50 ou la préhistorique Mini. Certes, l'Arosa est beaucoup plus habitable que ces Dinky Toys, mais son confort, sa largeur respectable, son châssis honorable et ses motorisations correctes sont dus aux ingénieurs de Wolsfsburg, fief de Volkswagen. C'est que Seat est détenu à 100% par le premier constructeur européen. Du coup, en grimpant à bord de la petite voiture, le conducteur d'une Polo VW n'est pas du tout dépaysé, puisque sa planche de bord et sa plate-forme sont strictement identiques à celles de l'allemande.

Seule différence vraiment notable: la quasi-inexistence du coffre. C'est une boîte à gants. Le constructeur a découvert là une manière économique de développer un nouveau modèle de petite taille. La recette? Choisir un modèle existant et couper ce qui n'est pas vital, en l'occurrence la plac