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Libération

40 ans, 2,90 mètres. La première Fiat 500 vit le jour en juillet 1957.

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publié le 18 juillet 1997 à 5h54

Pour certains, c'est la Vespa 400, mais pour Jean-Jacques de

Galkowsky, pas d'erreur: «La Fiat 500 est la plus petite voiture du monde. En deça de 500 cm3, ce sont des voiturettes.» La distinction permet au président du club Fiat 500 (et dérivés) de France de revendiquer un record pour sa préférée qui fête dignement ses 40 ans en ce mois de juillet. 2,90 m de bonheur pour les 750 adhérents de l'association et quatre décennies pour une miniature devenue star. «L'Italie, c'est Ferrari et la Fiat 500, les deux extrêmes», s'emporte le passionné. Si les collectionneurs de mécaniques ont accordé sans mal un visa d'éternité aux bolides rouges, l'examen de passage de la petite Fiat fut d'un autre tonneau. Il aura fallu la volonté de l'ingeniere Dante Giacosa, l'homme de confiance de la famille Agnelli, pour que la voiture voie le jour en juillet 1957, contre l'avis de l'état major de la Fabbrica Italiana di automobili Torino, sigle qui donnera le nom de Fiat.

85 km/h. Pourtant, l'ingénieux Giacosa avait des arguments: la 500 serait pratique, pas chère et trimbalerait ses quatre passagers en consommant un dé à coudre d'essence ordinaire. Un cahier des charges similaire à celui de la Volkswagen VW allemande ou de la Deuche française qui envahissaient le continent depuis une bonne dizaine d'années. Mais en Italie, on ne rigole pas avec l'automobile. Les imposantes Alfa Romeo ou Lancia étaient des destriers, pas des poneys. Alors, lorsque la cinquecento parut, avec son tout petit moteu