La voiture électrique en self-service n'en finit pas d'être à l'aube
d'une révolution du transport urbain. Après Tulip et Praxitèle, le dernier concept en date s'appelle Liselec. Né de l'alliance de Peugeot-Citroën avec la Générale de transports et d'industrie (GTI), et Cegelec (filiale d'Alcatel-Alsthom), ce système représente, a priori, la solution idéale pour anéantir les problèmes de pollution et de bouchons dans les villes. L'abonné paie 50 francs par mois. Pour ce prix, il a droit à une carte-passe lui permettant d'accéder à une Peugeot 106 ou Saxo électrique, garée dans l'une des stations de sa ville prévues pour ce libre-service. Un capteur perçoit le signal de la carte et libère les serrures. Ensuite, il suffit de grimper à bord, d'insérer le passe dans un petit lecteur et de démarrer. Un compteur égrène la course, fixée à 2 francs la minute. L'abonnement et les déplacements sont prélevés directement sur le compte de l'usager.
Passe commun. A l'arrivée, l'auto est restituée dans n'importe quelle station Liselec. Les voitures sont alors rechargées pour l'utilisateur suivant. «Pour que le système soit efficace, il faut prévoir une station tous les 500 mètres. Au-delà, les clients risquent de se désintéresser de ce mode de transport», affirme Jean-Michel Couturier, responsable du projet pour GTI. Génial, plus besoin de prendre sa propre voiture ou de héler un taxi, dont le prix est estimé 30% plus cher que l'auto self-service. D'autant que la carte, développée par Cegel