Sept mille deux cents kilos de denrées détruites, 2 700
irrégularités constatées sur 8 500 établissements contrôlés: depuis le début juillet, l'opération «Pour des vacances sans nuages» fait le tour des arnaques de l'été. Relatés hier par le Journal du dimanche et l'AFP, ces contrôles de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes montrent que plus d'un établissement visité sur trois n'a pas respecté la réglementation concernant les normes d'hygiène, de sécurité ou sur l'information des consommateurs. 817 procès-verbaux (PV) ont été établis, ainsi que 1 869 avertissements. Onze restaurants et une piscine ont été fermés.
Ainsi, ce complexe piscine-pizzeria, dans le Languedoc-Roussillon. Les inspecteurs y ont trouvé une eau «si trouble qu'on ne peut voir le fond de la piscine». Les enfants s'y baignent sans surveillance. Dans les frigos, où le cuistot travaille au noir, on découvre de la viande périmée" Quant au propriétaire, un Suisse, il n'avait pas de papiers l'autorisant à exercer son activité. Et cette supérette, en Auvergne: la Direction des fraudes y a saisi 107 kilos de surgelés en putréfaction. «Début de verdissement sur les côtes de porc et les fruits de mer, odeur aigre sur les carrés de poisson, terrines de pâté moisies», notent les inspecteurs. Ailleurs dans le Puy-de-Dôme, un magasin stockait saumon, foie gras, coquilles Saint-Jacques à la date limite de consommation parfois dépassée depuis six mois.
A Paris, un conso