Toutes les voitures peuvent fonctionner au GPL. A quelques
restrictions près. Si l'auto est neuve, aucun problème, du moins avec un moteur à essence car le diesel oppose une certaine résistance technique. Pour un véhicule d'occasion, ça se complique. La plupart des installateurs agréés (1) refusent les moteurs de plus de 100 000 km et, en dessous, ils réalisent un diagnostic pour vérifier la qualité de l'engin. L'installation du gaz nettoie instantanément les pistons et dans la foulée, dérègle les soupapes. Gare aux moteurs mal entretenus, ils n'y résistent pas.
Quant au choix du véhicule, mieux vaut gazéifier un bloc de grosse cylindrée plus résistant qu'un moteur de Twingo. Un V6 italien à carburateur (datant d'avant le millésime 93) est la solution idéale. Le succès du GPL transalpin a amené les marques de ce pays (Fiat, Alfa, Lancia) à adapter leurs moteurs à ce carburant. Les blocs américains sont également friands de ces modifications, leur énorme cylindrée à la puissance très mesurée leur offre une solidité à toute épreuve. Mais le bon vieux moteur PRV (Peugeot, Renault, Volvo) convient également. On assiste même, avec le mini-engouement du moment pour le GPL, à une augmentation des ventes de vieilles R25 ou Peugeot 605. L'installation d'un kit n'élimine pas pour autant la possibilité de rouler à l'essence. Un simple bouton fixé au tableau de bord permet de passer d'une carburation à l'autre. Les spécialistes conseillent de rouler en mode essence de temps en temps, hi