Le bilan est globalement positif. Selon les statistiques de la
Sécurité routière, 80% des automobiles passées à la moulinette du contrôle technique en 1997 ont réussi l'examen haut la main. Un chiffre en augmentation, puisqu'elles n'étaient que 75% en 1996. Curieusement, cette amélio-ration de l'état du parc français survient alors que celui-ci a vieilli, passant de 5,9 ans en 1995 à 6,8 ans l'an passé. Mais les automobilistes ont appris à se préparer au contrôle technique. Depuis 1994, en effet, ce contrôle a été sérieusement renforcé. Cette année-là, 65% seulement des autos vérifiées ont reçu l'autorisation de circuler. Les autres ont été condamnées à passer une contre-visite. Comme ce rattrapage est payant (180 F en moyenne), les propriétaires ont dû s'organiser, procéder eux-mêmes à des révisions avant de se présenter à l'examen ou les confier à des garagistes qui ont généralisé la pratique du prébilan.
Mais cette enquête, portant sur près de 8 millions de voitures vérifiées au cours de l'année, laisse apparaître quelques défauts majeurs. Ainsi, 9,75% des autos présentaient une insuffisance de freinage et, notamment, un déséquilibre de répartition entre les roues. Le risque encouru? Un tête-à-queue en cas de gros coup de patin. Gênant. Les liaisons au sol (amortisseurs et suspensions), sont défaillantes dans 7,14% des cas. Ce dysfonctionnement entraîne également des dérapages surprises. Moins spectaculaire, mais tout aussi nocive, la dérégulation des moteurs provoque un e