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Libération

Les petites autos plus âpres à l'épreuve. Un essai à paraître dans «Que Choisir» révise le palmarès de la sécurité.

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publié le 8 mai 1998 à 3h04

Pas d'autorisation de circuler sans crash test. Pour qu'une auto

reçoive son visa de commercialisation, elle doit, tout d'abord, être précipitée contre un mur à 58 km/h. Mais cette norme va évoluer et, dès le 1er janvier prochain, la vitesse de ce choc frontal sera portée à 64 km/h. L'association des consommateurs européens à laquelle est affiliée l'UFC-Que Choisir n'a pas attendu cette date et, depuis quelques années, elle précipite régulièrement à cette vitesse des autos flambant neuves contre les murs d'un laboratoire anglais. Les résultats prélevés dans les débris de tôle sont toujours intéressants et parfois carrément surprenants, comme le révélera Que Choisir de juin, disponible le 29 mai. On y découvre, en effet, qu'un récent test visant les grandes berlines effrite quelques traditions. Mercedes, BMW et Audi, les chantres allemands de la solidité, s'en sortent très médiocrement. Leurs Classe C, Série 3 et A 4 sont au bas du tableau de la résistance au choc. Même mauvaise note pour les françaises Citroën Xantia et Peugeot 406. La seule hexagonale qui se hisse au milieu du classement est la Renault Laguna. Le sommet de ce top de la solidité réserve d'autres surprises car les mieux classées sont les moins chères de la catégorie. La Ford Mondeo et l'Opel Vectra sont généralement considérées comme des autos de qualité moyenne, qui ne doivent leur succès qu'à un équipement surabondant et un prix bas. Mais, d'après les tests, la déformation progressive de leurs tôles avant