Bonne nouvelle: la circulation dans Paris a diminué de 2% entre
avril 1997 et avril 1998, «pour la première fois depuis des années». C'est Jean Tiberi, le maire, qui l'assure. Mauvaise nouvelle: 89% du réseau routier d'Ile-de-France dépasse la norme de 60 décibels, au-delà de laquelle la nuisance sonore est considérée comme «gênante» par la loi. Toutefois, on ne saura pas quelles rues parisiennes respectent ou non la norme, puisque la mairie ne communique pas ses données sur le bruit à l'Institut d'aménagement et d'urbanisme de la région Ile-de-France qui les centralise.
Les nationales en tête. Le conseil régional a publié jeudi les cartes du bruit routier. «Si les niveaux sonores sont particulièrement élevés le long des autoroutes et des voies rapides (dans leurs parties non protégées), ce sont, en kilométrage, les routes départementales et nationales qui ont les linéaires les plus importants émettant plus de 70 décibels.» Alain Rist (Vert) et Serge Méry (PS), les deux vice-présidents respectivement chargés de l'environnement et des transports, regrettent de ne pouvoir évaluer l'impact sonore des voies SNCF et RATP, mais promettent de compléter leurs cartes d'ici à la fin de l'année. Et, comme le bruit n'est gênant que s'il est perçu par des riverains, les prochaines cartes tiendront compte de l'occupation des sols et des densités de population le long des voies de circulation.
Ces indications très précises permettront aux cofinanceurs des travaux l'Etat, la région, les co