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Libération
Interview

Les mentalités commencent à changer.

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par Etienne ARRIVE
publié le 13 juillet 1998 à 7h41

Un pharmacien. «On nous réclame aujourd'hui des indices plus forts.

D'une part, parce que les gens ont pris peur à la lecture de certains articles, et puis parce que le produit pourra servir à toute la famille. Les crèmes parfumées n'ont plus la cote. et les "accélérateurs de bronzage ne concernent guère plus qu'une cliente sur dix.»

Dans un centre de loisirs (l'Agev, Association groupe d'études et de vacances, qui accueille des enfants de 4 à 12 ans chaque année à Mimizan-Plage, dans les Landes). «Les crèmes sont inutiles, ce qu'il faut c'est un comportement responsable. C'est de la folie d'aller s'allonger sous le soleil de 14 heures sur un sable sec. Une fois que l'on fait attention aux horaires, il n'y a pas de raison d'utiliser des crèmes. Il a toujours fallu ramer pour expliquer aux gens les mécanismes du bronzage. Si le commerce de ces produits fonctionne malgré tout, bravo la pub! On va au soleil progressivement, avant 10h30 et après 17h30, et les enfants vont à l'eau le plus souvent possible. Il faut qu'ils bougent, qu'ils gardent une peau hydratée.»

Chez les bronzé(e)s. Au jardin des Tuileries, une touriste suisse allemande,23 ans: «Ce n'est pas vraiment important pour moi de bronzer, mais bien sûr j'adore m'exposer au soleil. En fonction de ça, je prends une protection assez forte, un indice 12 ou 16. Les mentalités ont quand même pas mal évolué, et je crois que ça se fait beaucoup moins de passer des journées entières en plein soleil. C'est en tout cas ce que je c