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Libération

Des mobiles qui n'arrêtent pas de bouger

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La couleur s'affine, la photo se généralise, la stéréo sera bientôt la norme.
publié le 13 octobre 2003 à 1h21

C'est un peu le quitte ou double. S'offrir tout de suite le dernier mobile à la mode ­ comme le E 700 de chez Samsung, le T 610 de Sony-Ericsson ou encore le M 341 i-mode de Mitsubishi (1) ­, ou patienter encore quelques mois. La réponse est à Genève, où se tient cette semaine la grande foire mondiale des télécoms. Le Japon exhibe ses dernières productions. Elles sont réservées à son marché. Mais elles préfigurent, avec quelques mois d'avance, ce qui déferlera bientôt. Les mobiles sont d'abord, en Asie du Sud-Est, des petits bijoux de technologie, dévoués coques et tripes au multimédia. C'est simple : sur tous les critères qui définissent l'apparence ou les performances d'un mobile, le Japon, mais aussi la Corée du Sud, font au moins deux ou trois fois mieux que le haut de gamme livré en ce moment en France. Petite revue des dernières innovations, du plus basique au plus décoiffant.

Des «coquillages». La vogue est aux écrans Oled (organic light emitting diode), à base de cristaux organiques. Avantage : ils consomment moins d'énergie, ont une luminescence très supérieure et sont beaucoup moins épais que les écrans couleur traditionnels (TFT ou thin film transistor). Du coup, les mobiles peuvent s'ouvrir comme des poudriers (voir les modèles de Samsung) ­ on les appelle des clamshells, comme le coquillage ­, avec un écran Oled tout mince sur le dessus et un grand écran à l'intérieur. Seule réserve, on ne sait fabriquer pour l'instant que de petits écrans Oled, trop étroits par