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Libération

Chariots du feu de Dieu

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publié le 20 octobre 2003 à 1h26

Les adeptes de la livraison à domicile passent à côté d'une bonne occasion de faire du sport. Les Anglais (1) ont ainsi calculé qu'au cours de sa vie, un client moyen d'hypermarché parcourt plus de 3 800 km. Soit quatre fois la distance Paris-Nice, par exemple. Et pire: en étant chargé. Car c'est avec son chariot et à une vitesse estimée autour de 5 km/heure, que l'homme moderne (ou plutôt la femme) sillonne les allées des grandes surfaces.

Initiative. Mais l'exercice n'est pas toujours salutaire. L'engin capricieux bloque ses roues et le lumbago guette qui tente d'extirper un pack d'eau de ses profondeurs. Résultat, les clients se plaignent. Et pour les grandes enseignes soucieuses d'un confort propice à la consommation, c'est un problème. D'où les initiatives menées ici ou là. La dernière étant le chariot surbaissé, conçu par l'italien Filomarket.

A première vue, peu de choses le distinguent de ses aînés. Si ce n'est sa couleur : les fils en acier sont recouverts de plastique bleu. Et surtout sa taille, qui le rendrait beaucoup plus maniable d'un simple geste du poignet : 98,2 cm de hauteur contre 107 cm pour un modèle standard. Autres avantages décrits par ses promoteurs : les bords du chariot, eux aussi baissés d'une dizaine de centimètres, de manière à éviter au client de plonger pour attraper ses produits. Ou encore le «support pack eau basculant», petite trappe située sous le panier, prévue pour déposer les bouteilles d'eau.

Silencieux. Pour l'instant, ce modèle n'équipe