A la lettre R comme «roller», le citoyen en herbe apprend qu'un patineur est un «assimilé piéton» au regard du code de la route. Tout comme l'amateur de skate ou de trottinette, il entre dans la catégorie des gens qui «conduisent une voiture d'enfant, de malade ou d'infirme, ou tout autre véhicule de petite dimension sans moteur». L'utilisateur empruntera donc le trottoir et non la route ; et si le port du casque et des genouillères est vivement recommandé, aucune loi ne les rend obligatoires.
Le Code junior fourmille de renseignements de ce style, piochés dans divers textes plus arides les uns que les autres (lois, décrets, arrêtés, circulaires, jurisprudence...). Répertoriée par Dominique Chagnollaud et Grégory Portais, cette matière rebutante devient lisible et parfois drôle. Petit guide du quotidien, didactique et complet, il se découpe en quatre grandes rubriques : la famille, l'école, la société et les textes fondamentaux relatifs aux droits de l'homme. Les mots compliqués sont décortiqués, et un pictogramme attire l'attention du lecteur sur les difficultés particulières.
En 551 pages, le Code junior aborde une foule de notions parfois très complexes. Au chapitre «Famille», les auteurs parlent ainsi de l'embryon, de l'adoption, des droits et devoirs des parents en cas de séparation... La rubrique «Ecole» traite de la «photo de classe» ou de la «fraude aux examens». A «Société», le lecteur trouvera les textes qui concernent sa santé (drogues, contraception.), sa protectio