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Libération

Big radar is watching you.

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Sarkozy et Robien inaugurent les appareils de contrôle en région parisienne.
publié le 27 octobre 2003 à 1h34

Nous voilà prévenus. En rendant public l'emplacement des radars qui seront mis en service à partir du 31 octobre, le ministère de l'Intérieur la joue dissuasif. Avec Gilles de Robien, son homologue des Transports, Nicolas Sarkozy va d'ailleurs donner, aujourd'hui, une nouvelle publicité à ce système de contrôle automatisé. Cet après-midi, les deux ministres inaugureront l'un de ces appareils de haute technologie capables de lire les plaques minéralogiques des véhicules «flashés». Et capables aussi d'éditer automatiquement, à partir de photos numériques, des contraventions, puis de les envoyer au domicile du propriétaire du véhicule.

Sarkozy et Robien se sont donné rendez-vous sur la nationale 20, à hauteur de la commune de la Ville-du-Bois, en région parisienne. Ce site est particulièrement accidentogène, comme tous ceux où ont été placées les cabines en métal qui abritent 70 radars nouvelle génération. La présence de ces mouchards hypervigilants sera signalée en amont, preuve, insiste le ministère, qu'il ne s'agit pas de «piéger» le conducteur. Trente autres radars seront embarqués à bord de voitures banalisées de gendarmes ou policiers.

Qu'on n'en déduise pas pour autant que la voie est libre de surveillance partout ailleurs. Il faudra compter avec les nouvelles jumelles Eurolaser. D'une portée de 500 mètres, ces lunettes permettent de mesurer la vitesse d'une voiture. Elles sont assez précises pour lire la plaque minéralogique, con trôler le port de la ceinture et même, dit