Ceux qui avaient prévu une virée à Barcelone avec l'amour du moment peuvent ravaler leur billet. Voyager en avion, c'est mal. C'est en tout cas ce que martèlent seize associations de défense de l'environnement (Greenpeace, Réseau Action Climat (RAC), Casseurs de pub, Agir pour l'environnement...) qui lancent aujourd'hui une campagne contre les messages polluants de la pub (1).
Et dans la ville, il en fleurit plein les panneaux. Que ce soit pour les billets à bas prix des compagnies aériennes ou pour les 4 x 4 et les grosses cylindrées, les affiches distillent sans cesse des messages subliminaux pour consommer du déplacement. Seulement voilà, le déplacement pollue. Sauf le vélo. Mais pour l'aller-retour à Barcelone dans le week-end, vous repasserez.
Sur les annonces dénoncées par les associations écolos, on ne peut quand même pas mettre n'importe quoi. Les annonceurs se plient de bonne grâce à des règles qu'ils se fixent eux-mêmes (par le biais du Bureau de vérification de la pub). «Il existe beaucoup de contraintes sur le comportement automobile, signale un cadre de Publicis. On ne montre pas de voiture sur une plage (à moins de signaler qu'elle a été photographiée à l'étranger, ndlr), ni à pleine vitesse.» Les annonceurs doivent aussi éliminer les comportements polluants, «comme le gars qui vidange sur le trottoir». Tant mieux.
Consommation. Selon la législation européenne, les annonceurs doivent mentionner sur les affiches la consommation de carburant du véhi