Qu'est-ce qui est gris avec une capote noire ? Napoléon pris dans les glaces de la Bérézina ? Une 2 CV filant sous la pluie ? Presque. Dans sa version luxe, la C3 Pluriel reprend les couleurs et les vertus décapotables de son ancêtre, la tout-terrain la plus lente du monde, à même de transporter quatre personnes et un veau, un cochon ou une chèvre, et peluches si affinités. Pour en finir avec le jeu des ressemblances, le capot plongeant de la Pluriel, avec ses blocs-phares taillés en goutte d'eau et floqués d'un double chevron géant, évoque une Deudeuche rondouillarde qui aurait avalé une Coccinelle allemande. Sur le papier du catalogue, cette petite voiture (2 portes, 4 vraies places), due au coup de patte du designer en pointe chez Citröen, Donato Coco, ne manque pas d'appâts. On peut, au choix, rouler en berline fermée, avec une toiture ouverte, en cabriolet avec la capote escamotée dans son logement du coffre, dans un spider entièrement découvert si l'on dépose les arches latérales, et enfin, en pick-up avec plancher plat, rallongé par le coffre arrière à ouverture horizontale. Une polyvalence si ludique et si rare dans une industrie où le sérieux est de mise, qu'elle donne envie, même à un béotien automobile, d'y voir de plus près.
Formule 1. Le modèle, prêté pour trois jours en configuration familiale, (deux adultes, deux enfants TTC) et dans des conditions climatiques pas favorables, était au top du haut de gamme : en série un moteur de 1,6 litre 16 soupapes développan