Jusqu'au 15 décembre, Libération tire chaque jour des bords
au Salon nautique de Paris.
Depuis deux ans, la Pénichette (15 mètres) vient à Paris avec son panier à oeufs et se taille un joli succès. C'est de toutes les manières impossible de la louper : elle est costaude comme un brise-glace. Les bateaux qui portent quille et mât toisent la Pénichette. Trop cousine de province ? Un peu Bécassine ? Il y aurait un peu de ça. C'est injuste, car voici le bateau des migrations intérieures. Dans les brochures, on parlerait plutôt de «tourisme fluvial». La Pénichette Flying Bridge Large, le modèle exposé, est soeur aînée de la Flying Bridge Medium, et n'est pas à proprement parler à vendre. Mais, en insistant auprès de Constant Pafsides, le président directeur général de Locaboat et le père des Pénichettes, cet homme très poli vous la céderait contre 250 000 euros : «Mais que ferez-vous d'une Pénichette toute l'année ?» Certes. Non, le créneau de la Pénichette, c'est la location. La maison Locaboat de Joigny (Yonne) est honorablement connue dans sa partie. Madame René, qui avait déjà testé l'ancêtre de la Pénichette Flying Bridge, se montre formelle : «C'est d'abord une maison sérieuse, et ce modèle est mieux fini, plus spacieux voyez-vous. On compte faire les canaux de Bourgogne cet été, et l'année dernière on a fait la vallée du Lot.» Très bien. Et Monsieur René ? Il opine du chef en remontant son pantalon et dit tout pareil. Le Flying Bridge se loue près de 4 000 euros la semaine e