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Libération

Ecrivez, c'est tapé

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publié le 20 décembre 2003 à 2h25

Le papier, au top de la technologie dernier cri ? On en voit déjà qui rigolent : d'un côté les frénétiques du tout numérique, les accros de la synchro et des derniers logiciels à télécharger sur son agenda électronique de poche, qui s'esclaffent de ce qu'un banal agenda papier A4 copie les plus pratiques des capacités de leurs joujoux technos. De l'autre, les inconditionnels du papier, les réfractaires au progrès, les mêmes qui ont rechigné au bas mot trois ans avant de succomber au diktat du portable, s'accrochant aux arguments connus des avantages d'un crayon et d'un papier (lecture, écriture et confort d'utilisation) pour refuser d'envisager un mariage de leur carnet d'adresses avec leur bécane au bureau. Et pourtant, Oxford, avec l'Easybook : 7, tente le grand écart papier-numérique. Evidemment, les deux camps y perdront quelques-unes de leurs sacro-saintes habitudes : on ne gagne pas toujours à marier la carpe et le lapin.

Trame. L'agenda papier électronique innove grâce à sa trame et son crayon optique, qu'on relie au PC comme le Palm à sa base pour la «synchronisation» du papier à l'écran. Pourtant, sa technologie ne marche pas à l'esbroufe : il n'est pas impossible qu'en réunion de direction, personne ne s'esbaudisse sur cet agenda «augmenté». A la base, un stylo de reconnaissance optique Nokia, à peine plus gros qu'un stylo bille, et dont la pointe est plutôt agréable au contact du papier, témoignages d'écrivains et de dessinateurs faisant foi. L'agenda paraît à pein