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Libération

Recherche Père Noël

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publié le 23 décembre 2003 à 2h26

Avis aux amateurs de descente de cheminée : en région parisienne, l'ANPE recherche encore des Pères Noël pour une quinzaine de postes à pourvoir. Depuis le début de décembre, les livreurs barbus ont débarqué dans les fêtes de comité d'entreprise, les goûters des écoles, les grands magasins. Mais ils n'ont pas été encore assez nombreux. «Nous avons épuisé notre vivier. Le fichier des candidats, renouvelé d'une année sur l'autre, est vide», affirme Marie-Claude Viton, responsable figuration à l'ANPE spectacle.

Les Pères Noël tournent dans la capitale à une vingtaine tout au plus, fournis par l'ANPE. D'autres circuits existent, certains sont directement débauchés par des photographes, comme c'est le cas du comédien des Galeries Lafayette, ou retenus d'une année à l'autre pour leur mérite. En plus des dessins et des lettres, le Père Noël est payé au pourcentage des photos prises. «Ça marche très bien», assure-t-on aux Galeries Lafayette.

Pour sa prestation de distributeur de bonbons, il touche environ 7,5 euros de l'heure. De 90 à 100 euros pour une journée. Pas suffisamment intéressant «pour se faire pisser dessus par des gamins apeurés», aux yeux de certains intermittents. «Nous avons dû engager quelques maigrichons en deuxième choix pour boucher le maximum de trous», avoue la directrice de l'ANPE.

Il n'est pas donné à tout le monde de faire le Père Noël. Le cahier des charges est strictement défini par les livres de contes pour enfants. Le visage du Père Noël, bien que dévoré pa