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Libération

Sapins conceptuels pour un Noël sans épines

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publié le 24 décembre 2003 à 2h27

Pour les gens qui craignent que les épines de sapins trouent leurs collants, les obligent à passer l'aspirateur, puis déchirent le sac à poussière, étouffent leur bébé, blessent le père Noël ou les brouillent définitivement avec la gardienne, il existe des solutions. Même la veille de Noël, il n'est pas trop tard. Mieux, c'est souvent moins cher.

Recycler. Le sapin «Tchernobyl», par exemple. Haut d'un mètre quatre-vingt (à 170 euros au Printemps), il se nomme ainsi car il est «déplumé» : quatre rangées de branches maximales, avec quelques épines synthétiques indécollables. Un tronc calciné, une couleur indéniablement verte, sauf si on est daltonien. De plus, dès maintenant, il est bradé : 50 % de réduction. Peut-être vaut-il mieux attendre les grandes soldes de janvier, et l'enfermer dans une cave humide, jusqu'à la prochaine fête de Noël. D'agréables champignons auront alors garni son tronc, et lui donneront l'apparence vivace qui lui manque un peu aujourd'hui. Le même grand magasin propose le sapin tout en pommes de pins à 125 euros, moins 30 % pour les retardataires. Une forme conique, une allure marronnasse... mais on peut y ajouter de la peinture dorée ou argentée.

Si l'on préfère les sapins conceptuels, on n'a que l'embarras du choix. La chaîne Why en propose de petits gonflables qu'on pourra toujours recycler, la saison passée, en jouet de bain. Muji ne vend plus son célébrissime sapin en carton à monter soi-même, en revanche, il dispose, «juste pour la période des fête