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Libération

Icare sur sa planche.

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publié le 6 janvier 2004 à 21h43

Ses concepteurs comparent volontiers la bête à une «soucoupe volante». Ils affirment tenir l'idée de Retour vers le futur, où Michael J. Fox flotte dans les airs sur une planche sans roulettes. Et rêvent de voir l'Airboard supplanter un jour le vélo ou la trottinette. Sur l'Internet, les photos sont prometteuses : des filles sexy se déhanchent sur leur miniaéroglisseur au bord de l'océan, des «riders» accoutrés de casques et de protections glissent à quelques centimètres au-dessus du sol. Garanti 100 % free style.

La réalité est plus terne : une coque d'1,60 m de diamètre, munie de phares et d'un guidon. Le tout reposant sur un coussin d'air alimenté par une turbine. A première vue, l'Airboard ressemble autant à un scooter des airs qu'à une tondeuse à gazon nouvelle génération. Débarqué d'Australie, l'engin est la nouvelle coqueluche du centre de loisirs de Maurepas (Yvelines), premier dépositaire en France (1). Principal atout : il ne requiert aucune préparation physique particulière, tout au plus un bon sens de l'équilibre.

L'Airboard se pilote debout, les deux pieds solidement posés sur la coque, un cordon coupe-circuit autour du poignet, comme en jet-ski. Une première manette permet de gonfler la jupe en caoutchouc. Une seconde actionne un moteur relié à une roue : il suffit de pencher son corps en arrière pour que la roue touche le sol et que l'Airboard démarre. En se tenant droit, au contraire, il n'a plus de prise avec le sol et glisse au-dessus du sol. On le saisit vit