Ne plus dire : «Cette fille-là, mon vieux, elle est terrible.» Dire plutôt : «Cette fille-là, mon vieux, elle a un super-VHI.» Le VHI (Volume/Height Index) de votre copine, c'est le volume de son corps divisé par le carré de sa taille. Or des chercheurs de Hongkong affirment qu'il existe une corrélation étroite entre le VHI d'une femme et son pouvoir de séduction. Ils s'en sont aperçus en demandant à un jury (moitié hommes, moitié femmes) de noter des modèles féminins, puis en comparant les VHI des filles jugées les mieux foutues. Eh bien, c'était un joli tir groupé, rapportent-ils dans la dernière livraison des très chics Proceedings of the Royal Society London B.
La science tente depuis longtemps de mettre la sex bomb en équation. Le plus souvent (mais ce n'était pas le cas à Hongkong), c'est dans les pages centrales de Playboy que les chercheurs vont puiser leurs données. C'est bien pratique : à côté des photos de la playmate du mois, l'éditeur donne toutes les mensurations. Le sommet de la pin-upologie a été atteint par Martin Voracek, chercheur à l'université de Vienne (Autriche), qui a dépouillé les 577 numéros de Playboy parus entre 1953 et 2001. Il en a conclu fin 2002 dans le British Medical Journal que les filles qui excitent les hommes sont passées du format sablier (disons Marilyn Monroe) au format grande brindille (Eva Herzigova, pour les initiés). En d'autres termes, l'indice de masse corporelle (poids divisé par le carré de la hauteur) des playmates n'a ces