«Tout le monde a dû vous le dire.» En effet, on nous l'a répété et proclamé sur tous les tons : la culotte est de retour. Pas n'importe laquelle, évidemment : «couvrante et gainante», selon Princesse Tam Tam, et surtout mais alors surtout taille basse. «Ça fait longtemps qu'on parle du retour du taille basse, souligne Lejaby. On y est.» C'est surtout le boxer qui monte en ventes, pas en taille. Le mouvement est largement amorcé chez les 14-20 ans, donc très bientôt adopté par toutes. Chez Calvin Klein, il n'y a quasiment que des boxers, sportifs ou sexy ou alors les deux. Kookaï se dit également submergé par la vague : «Chez les juniors, le boxer est plutôt sport, avec un clin d'oeil aux formes masculines. Pour les ados, c'est une autre façon de séduire.» Par la taille basse, donc, mais aussi par des petits ajouts rock'n roll boucles et sangles, surtout.
Réduction de voilure. Aubade, «inventeur» du string et plus récemment du String minimum, tente de faire bonne figure. «Oui, la culotte revient, car la mode est un perpétuel recommencement. Et nous avons toujours eu des culottes.» Elles s'arrêtent généralement au «sourire de Vénus» (le pli fessier), touche maison oblige, mais les nouveaux boxers aussi. Ce sont alors des boxers-strings, ou tonga-shorty, avec réduction de voilure aussi bien en haut qu'en bas. Pour mieux concurrencer le string (25 % des ventes), le boxer est censé ne pas se voir sous la jupe et le pantalon. Une jeune vendeuse, dubitative : «On voit quand