Stockholm de notre correspondant
Le patch contraceptif Evra a fait un démarrage timide en Suède. Commercialisé depuis septembre, il est utilisé par 2 300 Suédoises, selon le fabricant. Sage-femme d'un service de gynécologie, Sissi Vaveniemi en a prescrit une dizaine de fois. «Ce sont surtout des jeunes filles de moins de 20 ans qui sont demandeuses. L'avantage essentiel est qu'elles n'ont pas besoin de prendre la pilule chaque jour. On sait que l'oubli est leur principal problème.» Anna, une jeune fille qui utilisait la pilule, est passée à Evra cet automne. «J'avais des problèmes de ventre et certains jours je ne me rappelais plus si j'avais pris ma pilule ou non.» Désormais, fini les problèmes de digestion et, de surcroît, elle n'a plus à y penser qu'une fois par semaine le principe d'Evra étant un patch par semaine, trois semaines sur quatre. Une solution d'autant plus souple qu'Evra tolère une période d'oubli de deux jours en cas de changement tardif d'un patch. Une critique toutefois : «Je ne me sens pas aussi sûre qu'avec la contraception orale. On n'a pas le sentiment d'être aussi protégé qu'avec la pilule qu'il faut avaler chaque jour.»
Petites «bulles». Pour Anna, la principale difficulté a toutefois été d'arriver à bien appliquer le patch. Au début, des petites «bulles» pouvaient se former. En prenant sa douche, l'eau s'y écoulait et le patch se décollait. Après avoir essayé différents endroits, elle s'est décidée pour la fesse. D'après les témoignages recueillis p