Japonais, virtuels, horripilants : les Tamagotchi seront bientôt de retour. Et cette fois, c'est pire, puisque ces affreuses bébêtes électroniques vont désormais pouvoir se reproduire. C'est du moins ce qu'a annoncé hier à Tokyo leur créateur, le fabricant de jouets nippon Bandai. Le nouveau joujou ressemble à un oeuf de toutes les couleurs, muni d'un écran plus grand que son ancêtre de la fin des années 90. Au bout d'une semaine à dix jours, il éclôt et devient une sorte de poussin mâle ou femelle (selon la couleur de l'écran), libre de ses relations amoureuses avec ses congénères. L'organe sexuel du Tamagotch (c'est son nouveau nom) est une cellule à infrarouge qui lui permet de télécharger un partenaire. L'heureux propriétaire de l'animal se retrouvera ainsi avec un couple digital dont il pourra, à l'envi, observer les ébats. «Les deux Tamagotch passent par différents stades, jusqu'au mariage si tout se passe pour le mieux. Le but ultime, c'est de trouver l'âme soeur», s'amuse Christophe Dervet, directeur du marketing de Bandai-France. On ignore si la créature pourra se pacser avec un Tamagotch du même sexe. Disponible dès le 20 mars au Japon, la version matrimoniale du pseudo-animal devrait débouler en France à la fin de l'année.
En lançant une deuxième vague de bestioles à élever, Bandai espère certainement rééditer son coup de 1997. Arrivée en France cette année-là, la première génération avait fait fureur dans les cours de récré et entraîné des ruptures de stocks dans