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Libération

Tourisme à tous prix à contre-saison

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publié le 7 février 2004 à 22h50

A quelle période faut-il partir en vacances ? «Toutes, sauf les vacances scolaires», admet Philippe Demonchy, président du Syndicat national des agences de voyages (Snav). A ces périodes-là ­ la fameuse haute saison ­, les tarifs augmentent d'au moins 20 %. Pourtant, la notion de haute saison a quelque peu évolué. «Les Français ont raccourci leurs vacances d'été et on constate une baisse des départs en juillet, surtout la première quinzaine. Nous proposons donc des offres plus intéressantes à ce moment-là», explique Christian Rochette, de Nouvelles Frontières.

«La RTT a tué la haute saison», tranche Michel-Yves Labbé, le PDG de Directours. Alors, quelles dates recommander à celui qui veut voyager au meilleur prix ? «Janvier», répond sans hésiter Philippe Demonchy. «En août, si on veut aller à Dubaï : il fait très chaud mais les piscines sont climatisées. En mai, si on préfère l'île Maurice : c'est l'automne là-bas et moins 30 % par rapport à février», détaille le PDG de Directours.

Avec la «contre-saison», la «dernière minute» est l'autre règle d'or pour dégoter du voyage à bas prix. Tous les voyagistes s'y sont mis, notamment depuis l'arrivée de l'Internet. Pas un site qui n'ait sur sa page d'accueil une rubrique «bons plans» ou «prêt à partir». Mais encore faut-il être prêt à s'envoler la semaine suivante et se résoudre à un hôtel club à Djerba. Au Club Med, on peut aussi jouer la montre. Mais dans l'autre sens. Grâce au «booking bonus», plus on réserve à l'avance, moins on