Abonnée «depuis longtemps», Marie de la Rosa a trouvé comment recycler son Libération : en savates ornées d'un galon, rouge comme le losange du logo. «Ça peut servir aussi de vide-poches», précise cette prof d'arts plastiques de Marseille, tout juste retraitée. Rêvant que chacun devienne faiseur de savates, elle promet d'en expliquer la fabrication à quiconque en ferait la demande. Premier secret que nous sommes en mesure de livrer : il faut quatre pages de Libé pour façonner une paire de tatanes. A notre requête, Marie de la Rosa accepte d'en confectionner pour les dix premiers lecteurs malhabiles ou sans machine à coudre qui passeront commande par e-mail (1). De la «sur mesure» évidemment : il suffit de donner sa pointure (à peu près, sachant qu'elle ne fait pas les demi-tailles). Mieux, les secteurs de prédilection seront mis en valeur : les accros de Rebonds, Médias, Portrait (ou autres) peuvent demander à avoir ces pages sur le dessus. Par contre, on ne réclamera pas de semelles plastifiées («trop épais pour piquer à la machine»). On s'abstiendra donc de râler si les savates ont pris la flotte sur le carrelage de la salle de bains. D'autant que Marie de la Rosa oeuvrera à prix d'ami :
5 euros port inclus (beaucoup moins cher que les 15 euros des chaussons de la Néerlandaise Marielle Wichards montrés dans Elle en janvier et qui l'ont inspirée). On l'a compris, notre Marseillaise ne lance pas un business de produits dérivés, même si elle ne manque pas d'idées pour d'au