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Libération

Fini Véronique et Davina, le fitness passe au high-tech

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publié le 15 mars 2004 à 23h45

A peine la porte d'entrée franchie, une assourdissante dance music. Conduits par un trainer, plusieurs dizaines de jeunes filles et quelques garçons communient dans une chorégraphie. Un peu plus loin, un stand propose des CD prémixés, Dance Step, Power Aerobic ou Step Experience. Encore quelques pas, et voici Jean-Marie, bodybuilder, 110 kilos, 1,83 m, «sixième aux championnats du monde en Argentine 1996 et plusieurs fois champion du Luxembourg», qui vend des protéines alimentaires «à base de lait et d'oeufs».

Dernier salon où l'on transpire, la dix-septième édition du Salon mondial du body-fitness a fermé boutique hier. Environ 50 000 visiteurs étaient espérés, dont 10 000 à 15 000 professionnels. Le body-fitness ? «La frontière est de plus en plus floue, résume Pierre-Jacques Datcharry, commissaire général du salon. C'est un terme générique qui regroupe toutes les activités de remise en forme. Beaucoup se sont arrêtés à Véronique et Davina, les grandes prêtresses du fitness. Mais les produits ont beaucoup évolué. Il n'y a pas seulement le fitness ou la muscu, mais aussi la nutrition, l'esthétique, la rééducation. Ça devient un concept global, comme aux Etats-Unis où c'est un mode de vie. C'est le soin du corps dans sa globalité.»

Choix de vie. De fait, au salon, on trouve de tout. Machines à suer les plus sophistiquées, ultraviolets, musique, vêtements et chaussures de sport. Même à boire et à manger. Energétique, bien sûr. Les profils des visiteurs, aussi, sont variés. Il y