Se lever tôt, se pomponner, se munir de photos d'identité (scannées et imprimées sur papier, ça suffira)... Les jeunes qui cherchent à gagner de l'argent pendant les grandes vacances ont tout intérêt à suivre ces conseils, jeudi et vendredi. Le CIDJ (Centre d'information et de documentation jeunesse) organise ses traditionnelles journées «jobs d'été» à Paris, avec 20 000 emplois proposés en deux jours (1). Chacun aura la possibilité d'entrer en contact, jeudi 25, avec une quarantaine d'employeurs du secteur animation : pour des postes de directeur ou animateur de centre de vacances, d'accompagnateur de séjours linguistiques, etc. Vendredi 26, ce seront les candidats à des postes d'hôtesse d'accueil, employé de restauration, agent de surveillance, qui seront auditionnés par également quelque quarante entreprises. Pour la première fois cette année, les jobs d'été vont même s'ouvrir à l'Europe. Ainsi, 2 000 postes devraient être proposés en Allemagne, en Italie ou aux Baléares.
Même si la législation autorise le travail à partir de 16 ans, seuls les plus de 18 ans ont une chance. «Sinon, il y a un refus des employeurs, à cause de la paperasse à remplir pour les mineurs», prévient Marie-Claude Bazilier-Abssi, directrice déléguée de l'ANPE, partenaire de l'opération. Autre critère de recrutement : le niveau bac.
Dans les métiers de l'animation, mieux vaut évidemment ne pas être timide. Avec une centaine de postes d'animateur de centre de vacances à pourvoir, José Suarez, de l'UCPA,