Un vélo, on s'y attache. Se le faire voler est donc une expérience particulièrement rageante. Et malheureusement encore fréquente en ville. Pour lutter contre le vol, la Fédération française des usagers de la bicyclette (Fubicy) a annoncé vendredi une vaste opération de marquage national des vélos.
«Chaque année, 150 000 vélos retrouvés ne sont pas identifiés. L'idée est d'attribuer un numéro de façon anonyme, ce qui évite des formalités en cas de revente ou de déménagement. Un certificat est remis à son propriétaire avec un mot de passe. Il permet de se connecter sur Internet à une base centrale gérée par la Fubicy et mise à la disposition de la police», explique Marie Brichet, directrice de la Fubicy. Dès le 5 juin, jour de la fête du vélo, six villes Strasbourg, Haguenau, Chambéry, Nantes, Toulouse et Grenoble vont tester ce dispositif. Les volontaires pourront aller faire graver un numéro à 14 caractères sur leur cadre chez différents opérateurs : association locale ou détaillant (1). Le coût de l'opération ? «La Fubicy vend chaque numéro 0,50 euro aux opérateurs, ce qui correspond au prix de la gestion de la base et à l'édition du certificat, explique Marie Brichet. Ensuite, tout dépendra de la volonté des collectivités locales de promouvoir le vélo. Les associations d'usagers de la bicyclette peuvent obtenir des subventions pour acheter la machine à graver et un stock de numéros.» Au final, le candidat au marquage devrait débourser entre 3 et 5 euros. «Au terme de c