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Libération

Se promener avec un peu de sa mémoire en poche

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publié le 13 mai 2004 à 0h36

Pour visionner chez des amis les photos numériques du chaton ou du petit dernier, il faut d'abord les transférer sur un CD. Une centaine de photos n'occuperont qu'environ 30 mégaoctets (Mo) sur un CD d'une capacité de 650 Mo. Mais une fois gravé, impossible d'y ajouter quoi que ce soit. La solution à ce gâchis est bien connue des aficionados des nouvelles technologies : c'est la clé USB.

De la taille d'un briquet, ce petit appareil a une capacité qui va de 128 à 1 000 Mo. Il se branche directement sur l'ordinateur et apparaît alors comme un disque dur supplémentaire fonctionnant comme tel. On peut y ajouter ou retirer des données à volonté. Et trimballer dans sa poche l'intégralité de ses photos de vacances, une trentaine de chansons au format MP3, ou quelques milliers de pages ­ CV, mémoires ou poèmes... A l'abri des virus.

Surcoût. Le modèle de base est disponible dans toutes les boutiques informatiques. Il permet de stocker 128 Mo, soit l'équivalent de 90 disquettes, pour un prix raisonnable (à partir de 30 euros). Mais les fabricants ont bien compris le parti ­ et le profit ­ qu'ils pourraient en tirer. Améliorer le design ou augmenter la mémoire leur permet de vendre plus cher.

Certaines clefs peuvent stocker jusqu'à un gigaoctet (1 000 Mo). A peine plus grandes que le modèle de base, elles sont beaucoup plus chères : entre 200 et 350 euros.

Autre critère, la vitesse de transfert de la clé à l'ordinateur : une clé «rapide» représentera un surcoût d'une dizaine d'euros.

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