Côte-d'Ivoire, Afghanistan, Burundi, Liberia, Somalie, République démocratique du Congo, tous «formellement déconseillés», cartes des risques nucléaires, sismiques, piraterie maritime, épidémies de dengue, fièvre jaune, d'hépatites (A et B), tuberculose, fièvre typhoïde, rage, poliomyélite, méningite, malaria. Au moins, les touristes ne pourront pas dire qu'ils n'ont pas été prévenus. Le ministère des Affaires étrangères émet depuis 1997 des conseils aux voyageurs sur pratiquement tous les pays du globe (1). Sous forme d'avis et non d'interdiction, il informe les futurs voyageurs des risques qu'ils peuvent encourir. Un outil à consulter avant le grand départ pour s'assurer d'un retour.
Pressions diplomatiques. Le recensement des zones à risques est effectué grâce aux renseignements des ambassades et des consulats de France à l'étranger. Au Quai d'Orsay, la Direction des Français à l'étranger et la Direction du secteur concerné font également des propositions. Certains pays sont totalement déconseillés. Comme à présent l'Irak, pour lequel le ministère «recommande formellement de différer le voyage». D'autres avis ne sont limités qu'à certaines régions, comme les déserts du sud de l'Algérie ou de la Mauritanie. Il serait en effet exagéré de disqualifier Nouakchott, la capitale, en raison du risque d'enlèvement qui persiste dans le désert. Enfin, certaines périodes sont déconseillées, élections ou pèlerinages religieux notamment. Les informations qui figurent sur le site sont vé