Tous en selle. Ce week-end, c'est la fête du vélo avec plus de 500 rassemblements partout en France. Face au pétaradant lobby de l'automobile, celui du vélo pédale désormais sur plusieurs plateaux. En cette fin de semaine, il y a d'abord la fête officielle avec sponsors et institutionnels (le Club des villes cyclables, départements cyclables et même le ministère de l'Equipement) et grosses associations, comme la Fédération des usagers de la bicyclette, regroupées au sein du Comité de promotion du vélo. Puis le festival «off» animé par les associations d'usagers issues de la mouvance écolo-libertaire. Le programme est à l'avenant.

A Nantes, on pourra faire un circuit de 15 kilomètres sécurisé et interdit à la circulation et pédaler le long des berges de la Loire. Un défilé est prévu avec des vélos multicolores à Grenoble. Samedi à 10 h 30, on devrait aussi voir Jean-François Lamour, le ministre de la Jeunesse et des Sports) et Denis Baupin (adjoint aux transports de la ville de Paris) parcourir quelques mètres symboliques à vélo au départ du Palais omnisports de Bercy. Bientôt suivis par une marée de cyclistes.

«C'est une occasion pour les gens d'enfourcher un vélo en ville et de se rendre compte que c'est un moyen de déplacement rapide, pas dangereux et bon pour la santé», estime Pierre Toulouse, le président du MDB (Mieux se déplacer à bicyclette). «A l'origine, le premier samedi de juin était un rendez-vous revendicatif qui coïncidait avec la journée européenne du vélo. Tran