Ce n'est plus seulement un sujet de conversation d'ascenseur. Que ce soit à la télévision, à la radio, par téléphone, sur Internet ou dans les journaux, tous les moyens sont bons pour satisfaire un insatiable «appétit météorologique». Selon une étude du Credoc à laquelle Météo France a collaboré, 78 % des Français déclarent s'intéresser à la météo au moins une fois par jour en 2004, alors qu'ils n'étaient que 64 % en 2002. Le bulletin météo de TF1 réunit en moyenne 10 millions de personnes par soir, et sur le site internet du moteur de recherche Google, les pages météo étaient en avril et en mai dans le top 10 des plus consultées.
Engouement. «Depuis à peu près quatre ans, on constate un intérêt croissant pour la météo», explique Pascal Venzac, responsable marketing à Météo France. Son site enregistre 1,5 million de connexions chaque mois, auxquelles il faut ajouter les 3 millions d'appels téléphoniques et les 700 000 consultations du Minitel. L'engouement s'explique en partie par «l'amélioration des prévisions», selon ce spécialiste.
Autre raison invoquée, la succession des dérèglements climatiques tels que la canicule, les tempêtes ou les inondations. Face à ces nouvelles inquiétudes, la télévision reste de loin le média le plus consulté : 89 % des Français déclarent se renseigner de cette manière.
Sur les sites internet spécialisés, là où l'information est la plus pointue, le public aussi a évolué. Il y a quelques années, la demande émanait principalement de professionnels t