Certains accidents domestiques sont moins fréquents que d'autres. Nous sommes donc peu préparés à les affronter. Ainsi, la chute d'une météorite sur la maison. Prenez le cas de Brenda Archer. Cette femme prépare le petit-déjeuner. Nous sommes à Ellerslie, en Nouvelle-Zélande, le 12 juin. Soudain, vers 9 h 30, ce qui semble être un missile explose dans le séjour de Brenda. Erreur : vérification faite, c'est une météorite qui vient de traverser la toiture et deux plafonds, pour atterrir pile poil sur le canapé. Elle y a rebondi lourdement et a fini sa course en douceur sous la table de l'ordinateur. Stupéfaction de Brenda. La chose, encore fumante, ressemble à une grosse patate. Le quotidien Sunday Star-Times en a publié une excellente photo, ainsi légendée : «Worldwide rarity : Brenda Archer and the meteorite» (1).
Remise de ses émotions, Mme Archer se pose les questions d'usage, qui pourraient bien être les nôtres un jour. 1) Est-ce que les assurances vont me rembourser tout ça ? 2) Qu'est-ce que je fais du caillou ? 3) Où est passé le chien ? Réponses. 1) Les assurances paieront toutes les réparations, même celles du canapé en cuir. Il n'est pas sûr, cependant, qu'un second accident de ce genre dans la même année soit couvert (la chose est très peu probable, il est vrai). 2) Les experts ont conseillé à Brenda de placer la météorite dans le four chauffé à 100 °C pour la sécher. Le Dr Joel Schiff, patron du Meteorite Magazine, a évalué le caillou (une chondrite) à plus de 5 00