Menu
Libération

Les UV artificiels sous haute surveillance

Article réservé aux abonnés
publié le 25 juin 2004 à 1h12

«Il va y avoir des centaines et des centaines de contrôles inopinés. Avec, s'il le faut, des suspensions immédiates et des sanctions pénales», a promis Philippe Douste-Blazy. Il ne s'agit pas de lutte antidopage, mais de chasse aux Branquignols du bronzage artificiel. Hier, en présentant la campagne estivale de prévention solaire (1), le ministre de la Santé s'est dit «inquiet des risques que peuvent faire courir les cabines de bronzage», et a annoncé quatre mesures.

C'est que l'Académie de médecine vient de rendre un rapport très critique sur les UV artificiels. «Les cabines de bronzage devraient être déconseillées et sévèrement réglementées», concluaient les académiciens, faisant référence au risque accru de mélanome. Et Sécurité solaire, qui collabore avec l'Organisation mondiale de la santé, a demandé au président Chirac d'interdire toute publicité (Libération du 11 juin). Premier objectif du Dr Douste-Blazy : faire un point complet de l'état des connaissances scientifiques. «Le danger ne peut plus être nié mais il s'agit de définir les risques en fonction de l'utilisation», a indiqué le ministre, qui a saisi sur le sujet pas moins de trois agences : l'Institut de veille sanitaire, l'Agence française de sécurité sanitaire environnementale et l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé. Deuxième volet, une meilleure information du public par la distribution de fiches à tous les clients des centres de bronzage. La troisième mesure est le renforcement des